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Jeudi 1 mai 4 01 /05 /Mai 15:16

-          Dis maman…

-          Hum…

-          Tu… tu crois que j’arriverai un jour à l’oublier et à me pardonner ?

-          Peut-être mon ange…

-         

Je me rappelle encore de la première fois où j’ai croisé ton regard. Mon cœur s’est retourné dans ma poitrine à tel point que j’ai cru que j’allais mourir. Tu étais attablé avec des amis, sur une terrasse d’un café juste à côté de celui où je me trouvais avec Nora. Ton polo bleu marine faisait ressortir tes cheveux mi-longs, blonds comme les blés et tes yeux… tes yeux, si bleus qui m’ont fait frissonner lorsque ton regard à croiser le mien. Je me suis senti tellement idiot à ce moment-là mais je ne changerais jamais rien à ce qu’il s’est passé, non jamais… Elle aussi a vu le regard insistant que je posais sur toi, elle m’a sourit et m’a dit une simple phrase qui a réchauffé mon cœur « Je le connais. Il s’appelle Zoé. » Zoé, quel drôle de prénom pour un garçon… Je me souviens encore du rire que j’ai laissé échapper tout en te regardant, attirant ton attention par la même occasion. Tu ne m’as alors plus lâché du regard, me mettant mal à l’aise à tel point que je finis par partir. Je me sentais pris au piège par ton regard pénétrant. J’avais l’impression d’étouffer et de n’être rien, non rien du tout face à toi. J’aurais donné n’importe quoi pour te revoir à ce moment-là, même si j’avais fuit...

Lorsque je suis arrivé à ma voiture avec elle nous y avons pris place mais je ne pus démarrer tout de suite. Je voulais tout savoir de toi. Tout, incroyablement tout, alors je l’ai questionnée et elle a répondu à tout ce que je lui demandais. «  Il s’appelle Zoé, il a 19 ans, il est bisexuel, il fait des études d’architectures à Paris et c’est mon cousin. » Surpris, voilà ce que j’étais surpris ni plus ni moins… Je démarrai alors mais plus aucun mot ne sortit de ma bouche. Tellement de questions se bousculaient dans ma tête. Pourquoi ne t’avait-elle pas adressé la parole si tu étais son cousin ? Pourquoi … ? Maintenant que j’y réfléchis et que je te vois si triste… Je m’en veux, je m’en veux tellement mais il est trop tard, malheureusement trop tard…

Quelques jours plus tard, Nora et moi nous promenions dans le parc tout près de chez moi lorsque je te vis. Tu marchais à côté de ton vélo au côté d’une jolie blonde ce qui me rendit furieux et me stoppai net alors que Nora, elle, héla la jeune fille qui était à côté de toi. Elle prit ma main et me tira vers vous. Elle vous fit la bise tandis que je vous saluais. « Zoé, Chloé. Je vous présente Dorian, mon meilleur ami. » Je sentis ton regard se poser sur moi, me détaillant de haut en bas. C’est la première fois que je te vis sourire. Un sourire qui n’était rien que pour moi. Nora et Chloé partirent, nous laissant tous les deux sous prétexte qu’elles avaient eu une subite envie de shopping ce que nous ne crûmes pas une seule seconde. Pas un seul mot ne fut prononcer, juste de simples regards. Tu repris alors ton trajet à coté de ta bicyclette, m’invitant à te suivre. Nous marchâmes ainsi pendant plus de deux heures. Ecoutant juste les bruits qui nous entouraient, sentant la présence de l’autre. Je finis par m’arrêter, mes jambes n’en pouvant plus. Je me couchai dans l’herbe, regardant le ciel entièrement bleu. Tu me rejoignis, prenant place à mes cotés et prit la parole. Ta voix si douce et grave à la fois réussit à m’envoûter. Tout ce que tu disais se répétait inlassablement dans ma tête. Je ne remarquai même pas que tu t’étais tu et me regardais. C’est lorsque je sentis ton souffle chaud dans mon cou que je réalisai ce qu’il se passait. Je n’osais plus bouger, attendant que tes lèvres rencontrent les miennes. Je plongeai mon regard dans tes yeux océans et me laissai bercer par les paroles que tu murmuras au creux de mon oreille. « Embrasse-moi ». À l’entente de ses simples mots, je m’exécutai prenant tes lèvres dans un baiser tendre et amoureux… Oui j’étais amoureux de toi, fou amoureux de toi. En un simple regard la flèche de l’amour avait transpercé mon cœur. Après ce baiser, notre histoire prit forme. Nous ne nous lâchions plus, vivant chez l’un et l’autre. Nous étions toujours ensemble jour et nuit lorsque nous le pouvions.

Je me souviens encore de notre première nuit. Six mois que nous étions ensemble. Je n’oublierais jamais l’odeur d’encens qui régnait dans la pièce, tes lèvres qui parcoururent l’entièreté de mon corps et ce corps imposant qui me propulsa au septième ciel. Ce soir là, je t’entendis me murmurer pour la première fois les mots que j’attendais depuis notre baiser dans un simple souffle « Je t’aime », emplissant mon corps d’une joie immense. Je te répondis les mêmes mots faisant couler des larmes sur ton joli visage rougi par l’acte. Nous recommençâmes notre étreinte à maintes reprises, assouvissant le désir du corps de l’autre.

Trois ans que nous nous aimions lorsque c’est arrivé. J’étais tellement pressé de te rejoindre et de t’offrir ce cadeau que je gardais depuis plus d’un mois dans la poche intérieur de ma veste… J’avais tellement envie de te serrer contre moi. Un jour. Un jour que nous ne nous étions pas vus et cela m’avait semblé une éternité. Ce soir-là était le grand soir, celui où j’allais te demander de te lier à moi à jamais. Seulement, le destin en décida autrement… J’aurais voulu te toucher une dernière fois, t’entendre me murmurer  que tu m’aimais une dernière fois. Juste une dernière fois…

Ma mère avait besoin de la voiture ce soir-là et j’ai voulu conduire, lui disant que j’irais plus vite qu’elle. Voyant que je roulais beaucoup trop vite, elle m’a demandé de ralentir mais je n’ai pas voulu l’écouter. Nous étions presque arrivés et je te voyais m’attendre devant chez toi, de l’autre côté de la rue. J’étais tellement hypnotisé par le sourire que tu arborais que je ne vis pas le camion arrivé sur ma droite, nous percutant de plein fouet. J’entendis ma mère hurler puis je ne vis plus que ton visage me sourire et ta voix me répéter inlassablement que tu m’aimais.

Maintenant je suis ici et je te vois pleurer toutes les larmes de ton corps. J’aimerais tellement pouvoir te consoler, te prendre dans mes bras et te dire que je t’aime plus tout.  Mais par ma faute, plus jamais je ne pourrais te toucher là-bas. Alors je garde l’espoir qu’un jour nous soyons à nouveau réunis.

-          Oui mais peut-être qu’un jour… Peut-être qu’un jour nous serons réunis et pourrons nous aimer à nouveau. Ici, au paradis.



© All Rights reservé à Mahea.

Par Mahea - Publié dans : Peut-être qu'un jour ( One-Shot )
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